Nous assistons ces dernières années à une croissance exponentielle de l’usage du CBD à usage thérapeutique. Cependant, les tests de dépistage de stupéfiants sont communs et de plus en plus présents dans différents domaines (travail, conduite…). Des millions de consommateurs en France font l’objet de contrôles journaliers afin d’enrayer la prolifération des substances illicites (cannabis et même drogues dures tel que la cocaïne ou l’ecstasy).
Les produits liés à ce guide
Huile 10% CBD+THC
Huile 20% CBD+THC
Huile 30% CBD+THC
Huile CBG 10% + 5% CBD
C’est pour cela qu’il faut distinguer les consommateurs selon les usages et les substances que contiennent les produits. Un consommateur de CBD pur (100%) ne pourra pas être contrôlé positif à un test de dépistage de stupéfiants. En effet, les réactions chimiques de ces tests ne réagissent pas en présence de CBD seul puisque les tests de dépistage ne sont pas élaborés pour détecter du cannabidiol.
Il est donc important de préciser que le THC et le CBD sont les deux composants importants du cannabis. En effet, le premier cité entraîne des effets psychoactifs alors que le second est responsable des effets thérapeutiques qu’il peut engendrer chez l’être humain.
Législation en France
En France, la règle est très stricte. Le Cannabis Sativa peut être cultivé mais ne doit pas dépasser 0,2% de teneur en THC et les produits finis issus de cette production doivent contenir 0% de cette substance psychoactive. De plus, une liste de 21 variétés est autorisée par la législation française concernant la culture de ces plants : le CBD doit provenir d’une de ces variétés. Enfin, l’usage commercial et industriel de la sommité fleurie est formellement interdit et les « agriculteurs » sont obligés de travailler avec la tige et les graines de chanvre.
La consommation de CBD est donc légale en France, pour peu de respecter les critères précédents.
La consommation légale
Les produits issus de l’huile de chanvre et du CBD ne sont pas toujours composés à 100% de CBD. La plupart d’entre eux contiennent des quantités (infimes) de THC et d’autres molécules étrangères au CBD. C’est pour cela que l’usage médicinal du CBD peut engendrer des risques quant à la consommation de cannabidiol. En effet, les quantités infimes de THC présentes peuvent s’avérer positives à un test de dépistage dès lors qu’une consommation régulière de longue durée soit avérée. Le THC va venir se stocker dans l’organisme pour un délai variant selon le dépistage effectué :
- Test salivaire : Le THC est complètement éliminé de la salive dans un délai de 1h mais peut être détectable jusqu’à 12h après la consommation ;
- Test sanguin : Le THC peut être détecté lors d’un dépistage jusqu’à 48h après la dernière consommation ;
- Test urinaire : Le THC peut être présent dans l’urine de 1 à 90 jours après avoir consommé du cannabis selon l’utilisation du patient.
C’est pour cela que les consommateurs réguliers de CBD doivent être alertes au composé des produits même s’il s’agit de consommation à usage thérapeutique afin d’aider au soulagement de douleurs ou d’inflammations. Le CBD n’est pas détectable au test salivaire, mais le THC oui.
Des études cliniques ont démontré que le CBD pourrait avoir des vertus médicinales même si aucun médecin ni pharmacien est en droit de prescrire ces substances en France (en cas de dernier recours) puisqu’aucune étude n’a délibéré officiellement sur les bienfaits du CBD à des fins médicales sur le corps humain. Le CBD à usage thérapeutique ne doit pas être confondu avec le cannabis à usage médical. En effet, la consommation de cannabis médicale ou à usage récréatif est interdite en France. Cette prohibition tient lieu du fait des effets psychoactifs de ces drogues illicites.
Lors d’un test de dépistage de stupéfiant, l’effet d’entourage joue un rôle. Il s’agit de mélanges de stupéfiants consommés et qui peut s’avérer positif lors d’un dépistage même si l’individu n’a pas consommé du cannabis à proprement parlé.
En effet, la ministre de la santé en autorise l’usage à condition qu’il soit pur et qu’il ne contienne aucune trace de THC. Cette loi autorise donc la consommation de CBD qui s’est avérée positive dans le traitement de douleur chronique et articulaire (parkinson, sclérose) ou inflammatoires. Cela permet également d’accompagner un malade ayant recours à la chimiothérapie. Il s’agit alors de thérapie sans les effets indésirables que peuvent entraîner certains médicaments et antibiotiques (le CBD est naturel).
La consommation du cannabis à des fins récréatives et à usage thérapeutique est formellement interdite. De ce fait, un consommateur français de cannabis sera positif au test de dépistage et risquera des poursuites pénales (amendes, emprisonnement…). En revanche pour le CBD qui n’est pas considéré comme une drogue, feu vert.
Concernant l’usage du CBD, le consommateur ne sera jamais contrôlé positif si le produit consommé est pur à 100% et qu’il ne contient aucune trace de THC. De ce fait, l’usage du CBD devient possible à des fins thérapeutiques et nous pourrions même dire à usage récréatif puisqu’il agit sur le système psychologique du consommateur.
