Salut Yann. Tu es donc le fondateur de CBD Else, qui se positionne comme une marque premium de produits CBD, avec une huile CBD bien sûr, mais aussi de l’huile d’olive alimentaire ou des huiles de massage et des savons. Est-ce que s’appeler Else (ndlr: “autre” en anglais), c’est vouloir se différencier des autres produits déjà existants dès le nom de ta marque ?
Trouver un nom de marque n’est pas chose simple car elle doit à la fois être facile à retenir, positionner la marque et aussi être disponible en tant que nom de domaine 😀 Mais ayant eu la chance de travailler sur ces problématiques de branding et d’avoir conseillé + de 200 marques dans des univers assez différents (cosmétiques, voyage, mode, accessoires…), j’ai pris quelques automatismes.
ELSE évoque un côté sophistiqué, unique que tout le monde peut s’approprier.
Comment as-tu conçu les différents univers de Else ?
Nous avons pris le pari dès le début de notre aventure que d’allier les univers beauté et gourmet n’était pas un contre-sens puisqu’après tout, le CBD agit sur pratiquement tous les récepteurs du corps humain. Nous avons donc conçu des univers qui permettent d’allier au quotidien vie saine, soins du corps et plaisir gustatif. L’alchimie parfaite du bien-être.
Tes produits sont affichés full-spectrum. Tu assumes donc avoir une part de THC dans tes produits ?
Que les produits soient full-spectrum ou pas, toutes les huiles CBD contiennent des traces de THC et les nôtres n’en contiennent pratiquement pas. Elles sont bien inférieures au taux légal de 0.2%. Mais ce qui est important, c’est la qualité du produit que nous proposons. L’avantage du full spectrum est qu’il contient toute la gamme des cannabinoïdes et des terpènes importants du chanvre, et permet de bénéficier pleinement de l’effet d’entourage créé par l’interaction entre ces différents composés 100% naturels.
Je rajoute que nos huiles CBD sont sans gluten, entièrement vegan, et ne contiennent aucun agent de conservation ni colorant.
Il me semble que le CBD pour humains n’est pas ton seul projet. Tu peux nous en dire un peu plus ?
Tu fais bien de le rappeler : D
Nous avons en effet lancé fin 2019 notre projet sur le mieux-être animal (animaux de rente) à base de technologies utilisant le CBD, en partenariat avec l’université polytechnique de Madrid, pour nous permettre de comprendre les bénéfices de la molécule dans l’alimentation générale des bêtes, qu’in fine nous consommons. Les résultats des études sont très positifs.
Ce processus étant relativement long, car cela nécessite des études supplémentaires avant une mise sur le marché de produits ad hoc, nous avons lancé en parallèle la marque LovaPets sur le B2C qui s’adresse aux animaux de compagnie (chiens et chats).
Avec une régulation française du CBD, qu’est-ce que tu ferais de plus ?
Cela ouvrirait énormément de portes et de terrains pour innover dans la recherche et accélérer le lancement de nouveaux produits. Et puis, le fait d’être régulé ferait plus parler, les médias traditionnels prendraient le relai ce qui permettrait une pénétration de marché encore plus importante.
Où tu te vois dans 5 ans ?
Heureux comme aujourd’hui 🙂
